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Ray Brown trio – Tanga

Puisqu’on parlait de Don’t Get Sassy ici, voici le relevé d’un autre morceau de cet album incroyable.
Ca va très vite, et c’est intéressant de voir les automatismes de Benny Green dans son solo. Ce sont des phrases types (issues du langage de Peterson entre autre, mais aussi de Phineas Newborn, et d’autres pianistes fabuleux dont on ne parle jamais).
Il est très difficile de jouer ce solo avec le disque, vu le tempo, mais c’est un bon exercice de le travailler en parallélisme par exemple (ce que fait Benny Green d’ailleurs à la fin de son solo…), et d’isoler des phrases pour les transposer dans diverses tonalités.
Et comme d’habitude chez Ray Brown, remarquez les contrastes de dynamique dans l’intro et l’exposé du thème.
Je ne parle même pas du jeu de balais d’Hamilton, ni des lignes de basse, et pourtant il y aurait de quoi refaire le monde plusieurs fois avant d’avoir fait le tour de cet album…

 

 

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