D’aucuns trouveront qu’il ne s’agit pas ici tout à fait de jazz au sens conventionnel. En effet, mais cette introduction est intéressante à plus d’un titre.
Tout d’abord, c’est une improvisation, et pourtant tout semble si bien construit que l’on pense à quelque chose d’écrit.
Ensuite, Keith Jarrett est un des rares pianistes à savoir mélanger comme ceci l’influence classique (contre chant, plans sonores) et la « pop folk » américaine (accords très simples en triades, avec les renversements basiques).
Sous l’apparente facilité de ce qui est joué, on découvre en fait un lyrisme propre à Jarrett, qu’il est très difficile d’aborder.
Jarrett est le premier pianiste que j’ai réellement écouté plus jeune, et c’est toujours un réel plaisir de travailler sa musique.
La partition est un peu simplifiée, il est délicat d’entendre exactement toutes les notes car Jarrett utilise beaucoup les résonances et il n’est pas rare d’entendre souvent des notes qui ne sont pas jouées réellement ! Sympathique, en quelque sorte…
Bonjour, Merci pour cette nouvelle transcription!AM
super boulot !! moi qui déteste repiquer,tu alimentes ma fainéantise,mais merci !